Dans
mon imaginaire le cirque prend une étrange dimension. Magie des
couleurs dans un espace où tout bouge. Boule blanche, carré noir, cercle
rouge, l’insolite se transporte dans les nuages du merveilleux. Voler
dans les étoiles et regarder les yeux fermés le soleil de mille éclats.
La courbe des étoiles virevolte dans la chaleur du chapiteau bleu. Sur
le nez rouge du clown ondule une girafe de cire jaune, l’oiseau de
paradis avale un poisson d’argent
Soie bleue qui éclate en flammes d’or sur la piste aux étoiles.
Les
singes virevoltent dans l’azur de la toile aux arcades bariolées, un
chameau aux pattes légères piétine un semis d’azalées. Pensif le singe
bleu, blanc, rouge, nous regarde sans nous voir.
De
sa hauteur, l’ondulante girafe jaune semble rêver. Une guirlande de
fleurs flotte tout là haut, un petit homme à la blanche barbe, sous son
turban écarlate, immobile rêve.
Coursier
du désert, élégant et rapide; Dans la chaleur des sablons, les subtils
chameliers vêtus de bleu et jaune, ne font que passer dans le sablier
des rêves.
En
cet instant merveilleux ,il apparait comme par magie. Le clown au
visage enfariné dans sa toison de braise nous fait sa révérence.
Avec
sa barbe noire et son chapeau pointu il traverse l’éther, défiant
l’équilibre. Le triangle, le carré, le rond, semblent ne pas bouger.
Regardez
les passer, ces lions aux crinières d’argent, encadrés de lourds
rideaux pourpres, savamment brochés. Venu des orients enturbanné de
blanches soies , le dompteur aux gestes magiques les fixe du regard.
Archet
des cieux ardents dans un cercle de feu, tel un chevalier des temps
célestes. Tu planes sur les nuages, vers on ne sait quel néant.
Le
mélange du réel et de l’irréel ouvre les yeux , silhouette rouge aux
cheveux de capricorne. Quelles illusions? Quels sortilèges ? quelles
incantations ?
Étoile immortelle dans la nuit où le rêve s’éparpille et s’efface.
Un
drôle de personnage, avec son costume de losanges noirs et blancs,
c’est arlequin le magnifique, éclatant de lune, arlequin du crépuscule,
arlequin du point du jour. Va chimérique arlequin dans ta fascinante
pâleur
Merveilleuse
bête à l’œil humain, ta robe fauve percée de trous noirs. L’homme rouge
aux gestes mécaniques, grand manitou des secrètes révérences.
le
visage peint, les yeux plein d’étoiles, le clown au nez rouge avec son
costume bariolé sourit aux oiseaux de mille couleurs aux ailes de rêves
qui volent, en larges méandres vers des rives étoilées.
Génie, tu perturbes le temps avec ta nova entre les doigts, sur la fuyante de la droite. Ton errance nous effraie.
Apparences
trompeuses illusions aux couleurs subtiles. Magicien des formules
envoûtantes et aux textes magiques, tu nous étonnes et nous surprends
avec tes rêves d’ailleurs. Étonnant voyage au pays du merveilleux.
Au
son de la musique dans cet univers merveilleux, tu danses. Rouge
centaure sur les accords d’un saxo bleu, aux sons harmonieux, musique
ensorcelée aux lumières colorées qui chancellent.
Grand
diable tout blanc, tu chuchotes d’incompréhensibles mots, cerbère d’un
jour tu seras sage, tu apparaitras en olympien dans une sereine clarté.
Sur ton tapis tu t’envoles vers le pays des comètes roses, voir la lune d’argent au milieu d’étoiles d’hyacinthe et d’or .
Bonjour
monsieur, comment allez-vous, dans vos beaux habits de satin sous votre
bonnet de papier incrusté d’ améthystes. Je vais au pays des vagues
bleues là où dorment de mystérieux coquillages.
Sous
le grandiose chapiteau bleu caulescent, une foudroyante culbute du
pourpre BUCÉPHALE. Un vent de rires et de cris, cacophonie burlesque,
surréaliste vision.
A
chacun son cirque, galaxie d’émotions, gigantesque voyage aux multiples
images dans notre tête et notre cœur, sans doute le plus grand le plus
merveilleux.
LE CIRQUE IMAGINAIRE
Texte illustration : Jean claude Riera Carrosi Colombani
Webmasters : Renée Vial Riera et Alizée Thomas.
Dans mon imaginaire le cirque prend une étrange dimension. Magie des couleurs dans un espace où tout bouge. Boule blanche, carré noir, cercle rouge, l’insolite se transporte dans les nuages du merveilleux. Voler dans les étoiles et regarder les yeux fermés le soleil de mille éclats. La courbe des étoiles virevolte dans la chaleur du chapiteau bleu. Sur le nez rouge du clown ondule une girafe de cire jaune, l’oiseau de paradis avale un poisson d’argent
Soie bleue qui éclate en flammes d’or sur la piste aux étoiles.
Les singes virevoltent dans l’azur de la toile aux arcades bariolées, un chameau aux pattes légères piétine un semis d’azalées. Pensif le singe bleu, blanc, rouge, nous regarde sans nous voir.
De sa hauteur, l’ondulante girafe jaune semble rêver. Une guirlande de fleurs flotte tout là haut, un petit homme à la blanche barbe, sous son turban écarlate, immobile rêve.
Coursier du désert, élégant et rapide; Dans la chaleur des sablons, les subtils chameliers vêtus de bleu et jaune, ne font que passer dans le sablier des rêves.
En cet instant merveilleux ,il apparait comme par magie. Le clown au visage enfariné dans sa toison de braise nous fait sa révérence.
Avec sa barbe noire et son chapeau pointu il traverse l’éther, défiant l’équilibre. Le triangle, le carré, le rond, semblent ne pas bouger.
Regardez les passer, ces lions aux crinières d’argent, encadrés de lourds rideaux pourpres, savamment brochés. Venu des orients enturbanné de blanches soies , le dompteur aux gestes magiques les fixe du regard.
Archet des cieux ardents dans un cercle de feu, tel un chevalier des temps célestes. Tu planes sur les nuages, vers on ne sait quel néant.
Le mélange du réel et de l’irréel ouvre les yeux , silhouette rouge aux cheveux de capricorne. Quelles illusions? Quels sortilèges ? quelles incantations ?
Étoile immortelle dans la nuit où le rêve s’éparpille et s’efface.
Un drôle de personnage, avec son costume de losanges noirs et blancs, c’est arlequin le magnifique, éclatant de lune, arlequin du crépuscule, arlequin du point du jour. Va chimérique arlequin dans ta fascinante pâleur
Merveilleuse bête à l’œil humain, ta robe fauve percée de trous noirs. L’homme rouge aux gestes mécaniques, grand manitou des secrètes révérences.
le visage peint, les yeux plein d’étoiles, le clown au nez rouge avec son costume bariolé sourit aux oiseaux de mille couleurs aux ailes de rêves qui volent, en larges méandres vers des rives étoilées.
Génie, tu perturbes le temps avec ta nova entre les doigts, sur la fuyante de la droite. Ton errance nous effraie.
Apparences trompeuses illusions aux couleurs subtiles. Magicien des formules envoûtantes et aux textes magiques, tu nous étonnes et nous surprends avec tes rêves d’ailleurs. Étonnant voyage au pays du merveilleux.
Au son de la musique dans cet univers merveilleux, tu danses. Rouge centaure sur les accords d’un saxo bleu, aux sons harmonieux, musique ensorcelée aux lumières colorées qui chancellent.
Grand diable tout blanc, tu chuchotes d’incompréhensibles mots, cerbère d’un jour tu seras sage, tu apparaitras en olympien dans une sereine clarté.
Sous le grandiose chapiteau bleu caulescent, une foudroyante culbute du pourpre BUCÉPHALE. Un vent de rires et de cris, cacophonie burlesque, surréaliste vision.
A chacun son cirque, galaxie d’émotions, gigantesque voyage aux multiples images dans notre tête et notre cœur, sans doute le plus grand le plus merveilleux.
LE CIRQUE IMAGINAIRE
Texte illustration : Jean claude Riera Carrosi Colombani
Webmasters : Renée Vial Riera et Alizée Thomas.