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Je les vois
Tu me vois 
Ils ne me voient ....




Le Cirque



J'ai vu les lumières étincelantes d'un royaume dans la nuit
J'ai vu les rouges du temple rond, planté dans le jardin de l’enfance
J'ai vu bouger, jongler des formes gracieuses, des clowns aux visages colorés sortis d'un rêve
J'ai vu les musiciens, entendu leurs musiques aux sons joyeux chasser nos peines
 J' ai vu les rires des enfants dans un immense bonheur
J'ai vu la faune des pays lointains, les hurlements déchirants des fauves résignés,
J'ai vu tout en haut les couples voltigeurs, senti frissonner les  témoins dans un silence angoissant,
J'ai vu cracher du feu, disparaitre de blanches colombes, des fleurs aux pétales multicolores,
J'ai vu la femme coupée en deux se lever arpenter l'ovale de la piste,
J'ai vu l'élégante amazone sur son cheval pie faire de gracieuses voltiges,
J'ai vu le magicien aux formules envoutantes aux textes magiques,
J'ai vu un vent de rire et de cris, cacophonie burlesque, surréaliste spectacle,
J'ai vu le mélange du réel et de l'irréel,
J'ai vu un soir le royaume du fabuleux,
Et vu le merveilleux spectacle du cirque éternel !

J.C  RCC.










Non je ne crois pas, je les vois plutôt joyeux 
Avec un sourire lumineux.
En fin, peut être...












 Voilà l'arlequin !

On a du tellement le mal traiter
Je dirais mieux, sacré bastonnade!
 Que de morceaux!!! l'air bien malade
Il ne reste plus qu'a le recomposer....


 


Voilà le magicien, le merveilleux !

Avec lui tout disparaît, réapparaît, illuminant ses gestes !
La dame endormie, flottant à la dérive sous une lumière blonde
Tout s'envole, le poisson bleu devient d'or,
Le vert chancelant vire au rouge, se met en boule pour devenir carré.
Le foulard carré tombe en pétales de papiers aux lumineux contours,
De son chapeau noir s'échappe un lapin blanc, un perroquet rouge,
Des perruches vertes, de beaux rires clairs et, de triomphants bravos !!!











- Tu me regardes, tu cherches à te sauver ?
Le chat d'argent, n'osant rester ni fuir, regarde inquiet le doigt dressé !
- Fais ton travail, voudrais-tu trahir le spectacle ?
Dans l'ombre, assis sur son piédestal brodé de hiéroglyphes,

 le sphinx masqué,aux écailles dorées, les doigts armés de griffes, nous propose-t-il une nouvelle énigme ?
 



- Toi, l'homme d'or et d'argent descends de ton juchoir !
- Mais qui es tu passant ? Et où vas tu ?
- Je suis tout et rien, je vais en poésie!
- En poésie?
- Tu ne connais la poésie ? ...La poésie vient du Grec
"ποίησις", 'poésis' qui signifie faire, créer des images, des comparaisons, des métaphores.
Faire un poème, c'est ouvrir les yeux du monde, plonger dans l'irréel, transformer la logique, c'est aussi écouter les mots chanter !
La poésie nous invite à l'errance, la poésie ?
Un simple mot qui nous dit beaucoup ! La poésie est une façon de traverser le monde !....















- "Si j'étais la plus belle
Comme la plus fidèle,
Je le serais pour toi !
Si j'étais souveraine,
Le roi de cette reine,
Tu le serais pour moi"!
- Ô que c'est beau! Tu l'as fait pour môa! ?
- Je ne l'ai pas fait ! C'est le poète DESBORDES-VALMORE, tu ne connais pas la
poésie ?
- Ô! LA!LA!LA!LA !!! Mais c'est une déclaration d'amour que tu me fais là !!!!!



Tournez! Tournez! Duo céleste
Voyant fuir l'horizon ovale de la piste ambrée
Les clowns oscillent et tournoient
Costume scintillant, somptuosité persane
Prisme aux mille couleurs
Tournez! Tournez! Aux rythmes des hourras!..



 

Joyeuse musique!

Les sons montent jusqu'au sommet du chapiteau zinzolin
Dans une spirale de notes ondoyantes, aux contours lumineux...



Tu es superbe!, tu rêves à de magnifiques paradis, à de chimériques pays,
T'envoler vers de nouveaux soleils,
Dis moi, que vois tu dans ton ataraxie?...


-OH! Tu me fais peur avec ton magnifique serpent?, mais dis moi à quoi joues-tu?
-"Timeo danaos et dona ferentes" !
-Oh! La,la! Tu ne parles plus comme tout le monde? tu es malade?
Je suis LAOCOON! J'ai participé à la guerre de Troie!, je te disais "Je crains les Grecs même quand ils apportent des présents"!
-Tu es bien vieux alors! On ne le dirait pas. Ça fait bien longtemps que la télévision ne parle plus de cela!!! Mais dis-moi LAOCOON! Les présents des Grecs, où sont-ils ces présents? moi je les veux bien ces cadeaux!!!!!...

(L'expression latine timeo danaos et dona ferentes (« Je crains les Grecs même s'ils apportent des cadeaux »), c'est-à-dire « attention aux Grecs porteurs de cadeaux », mis dans la bouche de Laocoon dans l’Énéide)

 

 

 

 

 

 

 




"

Dans un carrousel magique
Sur le superbe et puissant destrier d'un bleu majolique
Une élégante amazone galope, voltige en de gracieuses arabesques
D'une admirable beauté!....

 

 

 

 


Sur fond de pourpre,

Une superbe silhouette, rêve d'albâtre!
Bras et pieds liés formant un imprévisible cercle,
Tandis qu'un doux sourire illumine son visage!
-Pourrais- tu rester un jour entier, la nuit entière, sans remuer buste, jambes, bras et paupière?



L'auguste au nez rouge....


Avec leurs habits billebarrés les clowns aux visages fardés, chantent et nous amusent
Décors pourpre de lumière, éblouissant almandin
Sketch étrange comme un rêve, alchimie de rires et de couleurs
Écoutez la foule acclamer les zanis, écoutez.!...



Telle une oréade dans sa robe diaprée
Le corps s'étire et se courbe comme une vague majorelle, d'un océan dansant
Ellipse de charme et de douceur, ondoyante forme aux déformes gracieuses, fragile comme une flamme, tu ondules aux sons ambré des sitars.
Danse sélénienne, dans la blancheur des astres
Ta danse est une bergamasque....

Le parfum léger d'une robe alizarine aux broderies soyeuses du levant.
Silhouette immobile au bord de son ombre
Que nous dit elle?
Désirs, refus,
Refus ,Désirs.
Il n'est pas interdit d"espérer....


 

 


 Regarde! Regarde, comme le monde est plus beau comme ce là!!!







Enturbanné de pourpre,
Dans son caftan enluminé,
Le fougueux cavalier sur sa monture orientale,
Fuit les horizons qui se succèdent.
Mais fuit il vraiment?
Personne ne le sait.
Soyez prudent! Lui crie le rouge centaure,
Les bras levés pour une blanche incantation.


Tu nous dis rien ? es tu fâché ?.....


Anges ou démons, vision fantastique!
Magique hallucination, personnages au discours sibyllin!
Ou, entonnent-ils un dithyrambe!
Mais en l'honneur de qui?
































Dans mon imaginaire le cirque prend une étrange dimension. Magie des couleurs dans un espace où tout bouge. Boule blanche, carré noir, cercle rouge, l’insolite se transporte dans les nuages du merveilleux. Voler dans les étoiles et regarder les yeux fermés le soleil de mille éclats. La courbe des étoiles virevolte dans la chaleur du chapiteau bleu. Sur le nez rouge du clown ondule une girafe de cire jaune, l’oiseau de paradis avale un poisson d’argent
Soie bleue qui éclate en flammes d’or sur la piste aux étoiles.
Les singes virevoltent dans l’azur de la toile aux arcades bariolées, un chameau aux pattes légères piétine un semis d’azalées. Pensif le singe bleu, blanc, rouge, nous regarde sans nous voir.





De sa hauteur, l’ondulante girafe jaune semble rêver. Une guirlande de fleurs flotte tout là haut, un petit homme à la blanche barbe, sous son turban écarlate, immobile rêve.








Coursier du désert, élégant et rapide; Dans la chaleur des sablons, les subtils chameliers vêtus de bleu et jaune, ne font que passer dans le sablier des rêves.






En cet instant merveilleux ,il apparait comme par magie. Le clown au visage enfariné dans sa toison de braise nous fait sa révérence.








Avec sa barbe noire et son chapeau pointu il traverse l’éther, défiant l’équilibre. Le triangle, le carré, le rond, semblent ne pas bouger.








Regardez les passer, ces lions aux crinières d’argent, encadrés de lourds rideaux pourpres, savamment brochés. Venu des orients enturbanné de blanches soies , le dompteur aux gestes magiques les fixe du regard.







Archet des cieux ardents dans un cercle de feu, tel un chevalier des temps célestes. Tu planes sur les nuages, vers on ne sait quel néant.







Le mélange du réel et de l’irréel ouvre les yeux , silhouette rouge aux cheveux de capricorne. Quelles illusions? Quels sortilèges ? quelles incantations ?
  Étoile immortelle dans la nuit où le rêve s’éparpille et s’efface.







Un drôle de personnage, avec son costume de losanges noirs et blancs, c’est arlequin le magnifique, éclatant de lune, arlequin du crépuscule, arlequin du point du jour. Va chimérique arlequin dans ta fascinante pâleur







Merveilleuse bête à l’œil humain, ta robe fauve percée de trous noirs. L’homme rouge aux gestes mécaniques, grand manitou des secrètes révérences.







le visage peint, les yeux plein d’étoiles, le clown au nez rouge avec son costume bariolé sourit aux oiseaux de mille couleurs aux ailes de rêves qui volent, en larges méandres vers des rives étoilées.






Génie, tu perturbes le temps avec ta nova entre les doigts, sur la fuyante de la droite. Ton errance nous effraie.







Apparences trompeuses illusions aux couleurs subtiles. Magicien des formules envoûtantes et aux textes magiques, tu nous étonnes et nous surprends avec tes rêves d’ailleurs. Étonnant voyage au pays du merveilleux.







Au son de la musique dans cet univers merveilleux, tu danses. Rouge centaure sur les accords d’un saxo bleu, aux sons harmonieux, musique ensorcelée aux lumières colorées qui chancellent.







Grand diable tout blanc, tu chuchotes d’incompréhensibles mots, cerbère d’un jour tu seras sage, tu apparaitras en olympien dans une sereine clarté.








 Sur ton tapis tu t’envoles vers le pays des comètes roses, voir la lune d’argent au milieu d’étoiles d’hyacinthe et d’or .






Bonjour monsieur, comment allez-vous, dans vos beaux habits de satin sous votre bonnet de papier incrusté d’ améthystes. Je vais au pays des vagues bleues là où dorment de mystérieux coquillages.









Sous le grandiose chapiteau bleu caulescent, une foudroyante culbute du pourpre BUCÉPHALE. Un vent de rires et de cris, cacophonie burlesque, surréaliste vision.







A chacun son cirque, galaxie d’émotions, gigantesque voyage aux multiples images dans notre tête et notre cœur, sans doute le plus grand le plus merveilleux.























LE CIRQUE IMAGINAIRE


Texte illustration : Jean claude Riera Carrosi Colombani



Webmasters : Renée Vial Riera et Alizée Thomas.


















Dans mon imaginaire le cirque prend une étrange dimension. Magie des couleurs dans un espace où tout bouge. Boule blanche, carré noir, cercle rouge, l’insolite se transporte dans les nuages du merveilleux. Voler dans les étoiles et regarder les yeux fermés le soleil de mille éclats. La courbe des étoiles virevolte dans la chaleur du chapiteau bleu. Sur le nez rouge du clown ondule une girafe de cire jaune, l’oiseau de paradis avale un poisson d’argent
Soie bleue qui éclate en flammes d’or sur la piste aux étoiles.






Les singes virevoltent dans l’azur de la toile aux arcades bariolées, un chameau aux pattes légères piétine un semis d’azalées. Pensif le singe bleu, blanc, rouge, nous regarde sans nous voir.





De sa hauteur, l’ondulante girafe jaune semble rêver. Une guirlande de fleurs flotte tout là haut, un petit homme à la blanche barbe, sous son turban écarlate, immobile rêve.









Coursier du désert, élégant et rapide; Dans la chaleur des sablons, les subtils chameliers vêtus de bleu et jaune, ne font que passer dans le sablier des rêves.





En cet instant merveilleux ,il apparait comme par magie. Le clown au visage enfariné dans sa toison de braise nous fait sa révérence.








Avec sa barbe noire et son chapeau pointu il traverse l’éther, défiant l’équilibre. Le triangle, le carré, le rond, semblent ne pas bouger.








Regardez les passer, ces lions aux crinières d’argent, encadrés de lourds rideaux pourpres, savamment brochés. Venu des orients enturbanné de blanches soies , le dompteur aux gestes magiques les fixe du regard.







Archet des cieux ardents dans un cercle de feu, tel un chevalier des temps célestes. Tu planes sur les nuages, vers on ne sait quel néant.







Le mélange du réel et de l’irréel ouvre les yeux , silhouette rouge aux cheveux de capricorne. Quelles illusions? Quels sortilèges ? quelles incantations ?
  Étoile immortelle dans la nuit où le rêve s’éparpille et s’efface.








Un drôle de personnage, avec son costume de losanges noirs et blancs, c’est arlequin le magnifique, éclatant de lune, arlequin du crépuscule, arlequin du point du jour. Va chimérique arlequin dans ta fascinante pâleur







Merveilleuse bête à l’œil humain, ta robe fauve percée de trous noirs. L’homme rouge aux gestes mécaniques, grand manitou des secrètes révérences.







le visage peint, les yeux plein d’étoiles, le clown au nez rouge avec son costume bariolé sourit aux oiseaux de mille couleurs aux ailes de rêves qui volent, en larges méandres vers des rives étoilées.






Génie, tu perturbes le temps avec ta nova entre les doigts, sur la fuyante de la droite. Ton errance nous effraie.







Apparences trompeuses illusions aux couleurs subtiles. Magicien des formules envoûtantes et aux textes magiques, tu nous étonnes et nous surprends avec tes rêves d’ailleurs. Étonnant voyage au pays du merveilleux.







Au son de la musique dans cet univers merveilleux, tu danses. Rouge centaure sur les accords d’un saxo bleu, aux sons harmonieux, musique ensorcelée aux lumières colorées qui chancellent.







Grand diable tout blanc, tu chuchotes d’incompréhensibles mots, cerbère d’un jour tu seras sage, tu apparaitras en olympien dans une sereine clarté.








 Sur ton tapis tu t’envoles vers le pays des comètes roses, voir la lune d’argent au milieu d’étoiles d’hyacinthe et d’or .






Bonjour monsieur, comment allez-vous, dans vos beaux habits de satin sous votre bonnet de papier incrusté d’ améthystes. Je vais au pays des vagues bleues là où dorment de mystérieux coquillages.










Sous le grandiose chapiteau bleu caulescent, une foudroyante culbute du pourpre BUCÉPHALE. Un vent de rires et de cris, cacophonie burlesque, surréaliste vision.







A chacun son cirque, galaxie d’émotions, gigantesque voyage aux multiples images dans notre tête et notre cœur, sans doute le plus grand le plus merveilleux.























LE CIRQUE IMAGINAIRE


Texte illustration : Jean claude Riera Carrosi Colombani




Webmasters : Renée Vial Riera et Alizée Thomas.